criTiQue 0001 : Sale jouïssance mélodique

 
 Salutations,

La "critique" la plus pertinente que j'ai lu jusqu'à maintenant, je la dois à mon ami N. (2 points, ouvrez les guillemets) Bon clairement, c’est des petits blancs qui font de la musique de Noir (le drame américain dans toute sa complexité), mais qui gardent le côté roots du blues. Sens des mélodies imparable, énergie intacte, … (fin de citation) voilà ce qu'il m'écrivait à propos de cet album dans un courriel sibyllins. Et en fait, il n'y a pas beaucoup à rajouter, je ne céderais pas au défi que semble se lancer tacitement tout les chroniqueurs culturel : Essayer de trouver la métaphore la plus dégoûtante possible, genre : "Un son venu des entrailles pourrissante de la terre, dégoulinant d'huile de moteur crasseuse, jouée avec des instruments trempés à la sueur purulente de musiciens se roulant dans la fange, laissant derrière eux l'odeur nauséabonde de la mort" Vous voyez le tableau ? j'ai du lire (en substance) la même phrase (et toutes ses variations possible) dans chaque critique qui est tombée devant mes yeux, me forçant à me demander ce qu'il y pouvait bien y avoir dans cet album des 'The Dead Weather' qui poussait les gentils critiques à se lancer dans un concours de synonyme du mot "crasse". Je n'avais jamais vu autant de verve tout ça pour dire
"Bon clairement, c’est des petits blancs qui font de la musique de Noir (le drame américain dans toute sa complexité), mais qui gardent le côté roots du blues. Sens des mélodies imparable, énergie intacte, … "
Enfin bon passons, j'avais juste envie de partager ce curieux petit mème avec vous (je suis tenté d'ouvrir une petite parenthèse sur les mèmes...mais je n'ai pas le temps, contentez vous de lire ça) Je finirais (en deux temps) en vous donnant tout de même mon avis personnel: (1) l'album 'Sea of Cowards' est assurément une curiosité, mélodique et brut à la fois, facile à écouter mais assez complexe et dense pour que chaque écoute soit une redécouverte et vous pouvez (devez) l'écouter parce qu'il est à la fois mélodique (cf. N.) et sale (cf. tous les critiques de la terre entière) mais (tout simplement) jouissif (cf. lludovic), bourré jusqu'au trognon de trouvaille sonore. Surtout, cet album respire l'authenticité. Voilà 4 musiciens de talent qui se sont mis dans un coin pour essayer de faire de la musique qui soit non seulement de qualité mais qui (en plus) ne ressemble à aucune autre (sauf à la leurs)...Missions accomplie les gars! Il ne me reste plus qu'a vous tirer mon chapeau... (2) Le jeu de batterie de 'White' m'avait assez déçu par son manque 'personnalité' lors de leurs premier effort studio et une des raisons qui me pousse à déclarer que 'SoC' est meilleur que leurs première galette ('Horehound'...qui croyez moi vaut quand même largement le coup) est que Jacko impose cette fois ci sa 'personnalité' à l'instrument, apportant un plus par son jeu en participant à la richesse sonore des 11 plages de l'album. Un petit mot sur la voix du quatuor : la délicieuse Alison Mosshart des 'Kills'. Sa fougue et son style font partie du charme et elle aussi apporte sa pierre à l'édifice avec efficacité et sensualité (absolument irrésistible). Néanmoins, à l'avenir (et en toute modestie) j'aimerai toutefois qu'elle veille à ne pas tomber dans un certain 'maniérisme' dans sa façon de chanter (regardez ce que ça à fait à 'Brian Molko' qui n'arrive plus à chanter sans faire croire qu'on est en train de lui latter les couilles), car il m'a semblé déceler une multiplications de gimmicks dans son 'style' qui pourrait facilement faire d'elle un 'cliché' un peu ridicule. PS: entre nous soit dit, si les petits effets genre 'vinyl super abimé par les années' ne nous étaient pas imposé, un peu inutilement de façon sporadique tout au long du disque , ils ne m'auraient pas manqué... En vous remerciant, bonsoir !

lluBiE 0002 : R.I.P.



Salutations,

Comme le sujet avait requis l’ouverture d’une petite parenthèse dans ma dernière (et première) publication, il me parait judicieux d’étoffer mon propos avant de passer à autres choses
Comme je le mentionnais David S. Goyer est en train d’écrire le script de la énième tentative de reboot de la franchise ‘Superman’ sous la houlette de Christopher Nolan

((ouverture d’une petite parenthèse) Après avoir fait subir au monde une chiée de ‘prequel’, il semblerait que Mr Hollywood soit maintenant convaincu que le meilleur moyen de faire de l’argent est de reprendre tout à zéro. Ainsi, depuis la résurrection en 2005 d’un homme chauve souris ridiculisé jusqu’à outrance par Joël Schumacher, nous avons eu droit au reboot de Halloween, Hulk, Star Trek (mention honorable à J.J. pour le bon boulot réalisé à cette occasion) et bien sûr LE reboot des reboots : James Bond (je pourrais publier tout un texte sur les 2 derniers de la liste tellement il y a des choses à en dire...affaire à suivre...) et cette tendance n’est pas prête de s’arrêter. Nous aurons bientôt droit – dans un futur plus ou moins proche – à une chiée de ces tentatives mal déguisée de faire de l’argent d’un manque total de créativité (ou peut être d’un excès…qui sait ?) : Conan, Highlander, Robocop, La mouche et Police Académie (je frémis déjà à cette idée) sont sans doute les seules exemples qui ont, un tant soit peu, de sens au vue de l’inéluctable passage du temps. Néanmoins, ces dernier mois on dirait que le temps n’avance plus assez vite pour Mr Hollywood et pas moins de 4 films sortis après 2001 vont avoir droit à ce traitement. Pour les Daredevil, Tomb Raider et autres 4 fantastiques il sera difficile (pour ne pas dire impossible) de faire pire que le premier essai et au final je ne peux pas dire que je ne ressente pas une certaine joie à l’idée de voir ces navets subir ce qui (je l’espère en tous cas) s’apparente à un balançage dans la poubelle de l’oubli…Mais, pour en arriver au but de cette parenthèse, il était évident que cette affliction allait finir par occasionner des dommages collatéraux et la première victime à été désignée : Spiderman.
Mr Hollywood en avait marre d’attendre que Sam Raimi peaufine son scénario et que Tobey Maguire finisse de déterminer la hauteur de la montagne de billet qu’il le convaincrait de remettre le costume moulant de l’homme araignée. Mr H a finit par décréter que puisque le temps c’était de l’argent, il trouverait sans doute plus rapidement quelqu’un pour le remonter au lieu d’attendre qu’il continue à passer. Peter Parker devra donc retourner à l’école pour se faire mordre et s’infliger (et nous infliger par la même occasion) la torture de tomber amoureux de la plus jolie plante du lycée.
Le temps me permettra de juger de la pertinence de cette décision mais la logique qui se cache derrière la remise à zéro d’une trilogie qui avait donné au ‘genre’ (le film de super héros) au moins 2 films (presque 3) référence qui en plus d’être profondément humain était visuellement irréprochable (même si la franchise n’a que péniblement passé l’épreuve du troisième volet) tout en rapportant du fric en pagaille à Mr Hollywood m’échappe totalement (fin de la petite parenthèse))

Puisque la reprise de la franchise par un autre que Bryan Singer est inéluctable, l’annonce du tandem Goyer – Nolan comme repreneur est la meilleure des nouvelles que je pouvais espérer recevoir. Cependant il me semble que je dois à ‘Superman Returns’ un hommage, histoire de m’aider à tourner la page sur cette lubie…

Pour un fan des films de Donner (Superman I et sa version de Superman II) La principale qualité de ‘Superman Returns’ est sans aucun doute la continuité. Faire reprendre ‘returns’ là ou l’histoire aurait du s’arrêter (c’est à dire à la fin du II). (Au demeurant, il très clair dès les premières secondes générique que Singer revendique la filiation de son travail à celui de Donner et les clins d’œil sont abondant tout au long du film) est la première bonne idée de la petite liste de bonnes idées que je voudrais énumérer.
La deuxième qualité de ‘SR’ c’est d’établir de façon crédible « l’humanité » de Kal-el en lui donnant une personnalité moins lisse qu’il n’y parait au premier abord, au-delà des capacités exceptionnelles que lui confère notre soleil, Superman est une personne avec ses qualités et ses défauts, des aspirations et des envies. Capable de ressentir le doute et la frustration.
La troisième qualité de ‘SR’ est d’exposer clairement les enjeux, ainsi que de rétablir l’ampleur des aptitudes de Superman pour mieux nous faire douter de la faculté de Kal-El à se sortir du pétrin qu’a crée Lex pour lui.
De donner l’opportunité à un humain (bon d’accord on parle de Lex Luthor mais bon…Il reste une simple humain) de faire vaciller l’extra-terrestre, de le transformer en colosse au pied d’argile au lieu de chercher à tous prix l’escalade dans l’action (en introduisant un deus-ex machina ou un autre protagoniste un peu venu se perdre dans l’histoire par exemple) est sans doute la deuxième bonne idée…(même si il est clair que c’est cela qu’il avait en tête pour le deuxième volet, il a fait ce film pour nous re-présenter aux personnages et s’y est tenu)
Mais la plus grande qualité (qui découle, en fait, des autres) du film est de nous faire ressentir de la pitié pour Kal-El, de nous faire ressentir du dégout pour son rosage et du soulagement pendant son sauvetage (par des humains)
Donnant à la scène ou il soulève la masse de Kryptonite une réelle intensité dramatique (j’ai toujours envie de l’aider à tenir ce fichu caillou)
Comment omettre la prestation de Kevin Spacey en Lex Luthor et le retour de Marlon Brando en Jor-El ?
Je m’arrêterais en citant également la tentative de mettre Superman dans le contexte des problèmes du monde actuel (terrorisme, guerre, etc.) et de donner une dimension international à ses bonnes actions…J’écris tentatives car de ce point de vue là Singer ne remplis pas tout à fait le cahier des charges et me laisse un goût d’inachevé.

Enfin bon, pour toutes ses qualités le film à aussi une embarassante flopée de défauts…En vrac :
Kate Bosworth a peut être réussi à impressionner Kevin Spacey au théâtre mais elle fait, au mieux, un travail moyen en Loïs Lane dans ‘SR’, alors que la scène de son sauvetage de la noyade fonctionnait, on ne croit pas une seconde qu’il (Superman) ne se réveillera pas à la fin, l’alchimie entre nos 2 tourtereaux est loin d’être à couper le souffle, j’aurais pu me passer de l’ambiguïté sur l’identité de Jason…et qu’est ce que Kutner vient faire là dedans ? Un peu d’inventivité sur la façon dont personne ne reconnaît Kal-El en Clark Kent n’aurait pas fait de mal et enfin, je n’ai rien contre le fait de prendre un inconnu pour le rôle de Superman mais un jeu un peu moins lisse aurait dynamisé le personnage

Malheureusement, Singer n’aura jamais l’occasion de rentabiliser les efforts qu’il a déployés pour garder son histoire centré sur ce qui les plus important : les personnages. Bien sûr les effets spéciaux sont impressionnants et certaines trouvailles ajoutent une touche « réaliste » à l’ensemble (le boum du mur du son, la pénétration dans l’atmosphère, ses cheveux qui se défont, une manière de se mouvoir dans l’air qui tient compte de la résistance de celui-ci,…) mais surtout il nous avait donné des personnages auxquels on pouvait s’attacher et était maintenant libre de s’amuser (et nous divertir) avec eux. Malheureusement on ne saura jamais ce que cela aurait pu donner parce que Mr Hollywood a décidé qu’un benef’ d’à peu près 100 millions de dollars, ça n’était pas assez…'Superman Returns' n'est pas un grand film mais il mérite d'être défendu, il méritait mieux que d'être traité comme si il n'avait pas existé et je voulais faire ma part dans un travail de reconnaissance que personne ne trouve nécessaire (avec raison)

En vous remerciant, bonsoir !

RIP Superman Returns

lluBiE 0001 : Sacré Chistopher



Salutations,

C’est presque trop facile, alors que j’annonce dans la description une plongée dans mes lubies (qui, autant le dire de suite, sont aussi nombreuses qu’inutiles), il se trouve justement que j’en entretiens une particulièrement envahissante ces derniers temps.
Il y a quelque chose de fascinant dans le fait d’assister à la naissance de la fanatisation d’un média. Pour une raison qui m’échappe (et qui, heureusement, échappe à tout le monde), certaines productions artistiques deviennent instantanément et sans aucune raison (logique) culte. (Ou l’objet d’un culte si vous préférez).
Il est entendu que le lascar (Christopher Nolan pour ne pas le nommer) est surveillé de près et évidemment, dès que son nom est associé à un projet Mr Hollywood mets sa "machine" en stand-by, il la prépare à régurgiter encore et encore les mêmes platitudes destinées à nous mettre en rang d’oignon devant les salles de cinéma.
Mais, une fois n'est pas coutume, Mr Hollywood n’a eu besoin de mettre sa satanée machine en route…le communiqué de presse annonçant l’achat du script par la Warner avait réussi à susciter autant de curiosité que la dernière ‘campagne viral’ de J.J Abrams (on en reparlera ultérieurement….Chaque chose en son temps !) et le silence absolument asourdissant dont nous gratifie Nolan à chaque fois qu'il se lance dans un nouvelle production à déjà prouvé son efficacité par le passé...Christopher n'a pas besoin de Mr Hollywood pour vendre ses films : Moins il en parle, plus on en parle à sa place...
Et donc, depuis ce jour de Février 2009, le world wide web retient sa respiration en attendant d’en savoir plus et se pâme à chaque fois que le mot « Inception » est utilisé

Alors qu’il avait déjà ‘Memento’ et ‘ The Prestige’ (je n’ai pas encore pris le temps de regarder ‘Insomnia’) derrière lui, l’homme qui a donné le ‘Dark Knight’ à la postérité semble en avoir gardé sous la pédale et alors même que j’essaie de gérer mes attentes pour le film, voilà que le sacripant se met en tête de « chapeauter » un énième reboot de Superman…Chris…Aie pitié de nous...
(petite parenthèse) Cette information a provoqué une lutte intérieure aussi intense que brève. Je m’explique : j’ai longtemps attendu l’annonce que Bryan Singer poursuivrait l’excellent travail qu’il avait fait sur ‘Superman returns’ (Encore une fois, on en reparlera ultérieurement) et avait été déçu (c’est un euphémisme) d’apprendre que cela ne serait pas le cas. Je m’étais promis de haïr cordialement l’indécent qui reprendrait le relais et pendant quelques temps j’ai pu tenir ma promesse alors que les projets plus stupide les uns que les autres s’empilaient.
Mais j’ai été, une fois de plus, contrarié dans mes plans par la Warner quand elle a chargé officiellement Christopher Nolan de « chapeauter » le projet…
Non seulement Nolan est impliqué mais c’est David S. Goyer qui sera à la barre (Goyer est monsieur « flashforward »…là aussi on en reparlera) de ce projet que j’étais censé détester et qui s’appelle toujours (au dernière nouvelle) « The Man of Steel »

(fin de la petite parenthèse) Il y a quelques dizaines de jours Mr Hollywood à décidé de lancer la machine (il fallait bien que ça arrive)...« Inception » a livré quelques uns de ses secrets et la curiosité s’est transformé en engouement (pour ne pas dire en hystérie chez moi)...Ce sera tout pour cette fois, intrigue et site officiel ci dessous.

Dom Cobb (Leonardo DiCaprio) est une autre sorte de voleur, un gentleman cambrioleur spécialisé dans « l’Inception » (croisons les doigts que les pontes ne nous pondent pas une traduction foireuse) : Le vol de secret dans le subconscient d’une pauvre victime durant l’état de rêve. Pour son dernier travail, on lui demande non pas de voler une idée de la caboche d’un gus mais d’en ‘implanter ‘ une

Extrait(s) à voir ----------------------------------------------------------> ici


Rendez vous ici même aux alentours de la mi août pour découvrir si les attentes étaient justifiées


En vous remerciant, bonsoir !