lluBiE 0008 : la fin justifie les moyens

Pré scriptum : Clairement, si vous n’avez pas encore pris la peine de regarder la fin de « HIMYM » (terminée en 2014), c’est que Ted Mosby et ses pérégrinations amoureuses vous laissent froid –ou ont fini par vous lasser, c’est selon (biffez la mention inutile). Ceci étant, on n’est pas chez les sauvages ici ! Dans mon salon, on est entre personnes civilisées, et je vais donc prendre la peine de déclarer : SPOILER ALERT !




Salutations,

 

Ce n’est pas Damon Lindelof qui me contredira : clôturer une série qui a une fanbase passionnée n’est pas chose aisée à l’ère numérique.

Tout le monde a un avis sur tout et nous ne sommes que très peu en ligne à prendre suffisamment de recul pour considérer l’idée que notre opinion n’est pas, de facto, une vérité absolue.

De ce point de vue, je fais un peu figure de mouton (alias l’opinion minoritaire) qui est pote avec le loup (alias l’opinion majoritaire): un animal atypique qui, sans chercher les ennuis, est toujours un peu en danger de se faire manger.

Des exemples ? Je fais partie des amoureux de la fin de « Lost » (voir mon llOSTathlon pour plus de précisions), je ne trouve pas que la fin de « Game of Thrones » constitue une injure à qui que ce soit, je chéris les choix posés par Rian Johnson sur « Les derniers Jedi » et, pour introduire le sujet de ce billet ; je trouve que la conclusion de « How I met your mother » est brillante !

Petit retour en arrière pour m’expliquer : A l’occasion de ma crItIquE numéro 0012 (c’était il y a plus de 11 ans…personne ne se sentira rajeunir à la lecture de cette information), je faisais part de mon début d’impatience :

 

« …’HIMYM’ commence à souffrir de ce que j’ai fini par appeler le « syndrome Friends » : quand des personnages plus ou moins bien ancrés dans la réalité deviennent, lentement mais sûrement, des caricatures d’eux-mêmes.

J’en ai fini avec les critiques (relatives, vous en conviendrez) mais, qu’on se le dise : j’aimerais voir la conclusion pointer ne fut-ce que le bout de son nez… »

 

Nous étions alors au début de la 6ème saison et cela allait encore prendre 3 saisons supplémentaires pour que la conclusion appelée de mes vœux se matérialise…

Ce que je ne pouvais pas savoir, c’est qu’il y avait une explication tout à fait logique à cet étirement de l’intrigue.

D’ailleurs, au final, le pire dont on puisse accuser Carter Bays et Graig Thomas (créateurs et showrunners de la série), c’est de nous avoir menés en bateau…


Car, accrochez-vous : malgré son titre évocateur, le sujet principal de « How I met your mother » n’est pas la rencontre de la « mother » titulaire…(TAM TAM TAM)

 

Effectivement, histoire de donner une raison d’être à mon « SPOILER ALERT », on apprend dans les toutes dernières minutes du dernier épisode de la série que si Ted nous a trainé son histoire en longueur, c’est plus pour avoir l’approbation de ses enfants pour se rabibocher une énième fois avec Robin que pour réellement leur faire un compte rendu exhaustif dont ils n’ont ni l’envie, ni l’utilité.

Alors, oui, je suis sans doute une nouvelle fois un peu seul dans mon coin, mais ce twist (que beaucoup ont taxé de retcon) m’a plus donné l’envie d’applaudir les créateurs que de les maudire…Malgré (ou peut-être à cause de cela) le fait qu’ils m’aient si longtemps mené en bateau…

 

Bien sûr, cela n’excuse pas certaines longueurs. C’est resté drôle, mais je conviens que 9 saisons, c’est beaucoup pour en arriver là où on arrive.

En effet, on rappellera quand même que, après nous avoir fait penser qu’on touchait au but dans la saison 5 (Ted y fréquentait la colocataire de sa future femme), sur les saisons 6, 7 et 8 ; le cheminement de Ted est quasiment au point mort. Seule une relation cartoonesque avec Zoey (Jennifer Morisson) à se mettre sous la dent avant le retour providentiel du personnage de Victoria.

Victoria dont on apprendra de la bouche des showrunners qu’elle faisait office de ‘plan B’ si, d’aventure, ils ne pouvaient pas aller au bout de leur vision.

Mais Mr Hollywood allait en décider autrement en commandant une dernière fournée d’épisodes.

Le retour de ce personnage phare (toujours bien campé par Ashley Williams) a donc rapidement pris des allures de pétard mouillé, alors qu’il était censé introduire la fin avec un ‘boum’.

De fait, sur la dernière ligne droite, on passe plus de temps sur les débuts de Marshall et Lily en tant que parents et sur les turpitudes (je suis désolé, mais c’est le mot) du couple Barney/Robin, que sur la situation que l’on pensait, encore à ce moment, être le sujet de la série : cette foutue future femme de Ted.

Pire encore, en filigrane, de manière presque schizophrénique et pas si subtile que ça au final ; les sentiments de Ted et Robin l’un pour l’autre restent bel et bien un fil rouge au long des saisons 7 et 8 (Après avoir été le focus principal des deux premières saisons pour ensuite garder une importance plus que relative dans les saisons 3 et 4).

Ce qui nous amène donc à la saison controversée : la neuvième et dernière.

Je me rappelle distinctement avoir été très perplexe, c’est le moins que l’on puisse dire, sur son déroulement. Si l’idée d’étendre le jour du mariage sur les 24 épisodes était très bonne, j’avais été plus que surpris de constater qu’une partie non négligeable de la saison adressait une fois de plus la possibilité que Ted et Robin étaient fais pour être ensemble et, de fait, rares ont été les moments où j’arrivais à ne pas me demander à quoi jouaient les créateurs. Bien sûr j’expliquais cette direction narrative par une évidence : Ted devait, enfin, être mis en position de passer à autre chose avant de rencontrer sa femme.

Mais plus que tout, ce qui me faisait gamberger ; c’est l’indéniable soin pris pour charger émotionnellement leurs interactions. De telle sorte que leurs scènes ensemble avaient bien plus l’air d’être des pierres ajoutées à l’édifice de leur relation amoureuse, que d’être des traits pour tracer la route d’une éventuelle conclusion.


Qu’elle ne fut pas mon agréable surprise de découvrir que cela faisait partie du plan !


On a tous plusieurs vies dans notre vie, et la belle histoire d’amour que Ted finit par vivre avec Tracy (THE mother, magnifiquement jouée par Cristin Milioti qui arrive à habiter ce rôle de manière inoubliable en quelques scènes à peine.) n’est en rien diminuée par le fait que cette série aurait dû s’appeler « How I finally ended up with Robin ».

 

 

En vous remerciant, bonsoir !


criTiQue 0034 : Aux frontières du réel

 



Salutation,

 

Si on m’avait dit que je regarderais un jour une série sur des catcheurs, j’aurais certainement répondu avec mon (injustement) impopulaire sarcasme.

Une preuve ? Même la présence d’Alison Brie dans « Glow » n’a pas réussi à me convaincre de jeter un œil sur une série traitant de catch féminin…C’est dire !

Et si je précise que je ne suis spécialement fan du monofacial Stephen Amell (qui tient le rôle-titre), il devient carrément étrange que je me sois pourtant décidé à donner de mon précieux temps pour « Heels ».

 

Mais bon, si on peut m’attribuer beaucoup de défauts, la curiosité télévisuelle n’en fait certainement pas partie, et à force de lire des bonnes choses sur cette nouvelle série, n’écoutant que mon courage, j’ai appuyé sur « play ».

 

De quoi parle-t-on ?

Bah de catch ! (duh…)

Mais pas vraiment en fait.

Comme toutes les séries aspirant à un tant soit peu de profondeur, le sujet principal n’est que la toile de fond sur laquelle se matérialise tout ce qui fait d’un tableau un chef-d’œuvre ou une croûte.

Ce dont on parle réellement, c’est de deux frères, de leur fragilité de mâle ; de leur envie de s’élever au-dessus de leur condition.

On y parle d’une petite ville, où tout le monde connait tout le monde, une bourgade de péquenots perdue quelque part en Géorgie qui semble figée dans tout ce qu’elle a de plus suranné.

Ce qu’on nous propose, c’est une mise en abyme, un faux-semblant où les personnages de ring, censés être des rôles, nous en disent parfois plus sur ceux qui les incarnent que la personne elle-même.

Jack (Stephen Amell), l’ainé, semble porter le monde sur ses épaules. Contenant tant bien que mal un tourment perpétuel qui le ronge autant qu’il l’anime : rendre sa splendeur d’antan à la ligue de catch que lui a laissé son père.

Quant à lui, le cadet Ace ne semble vivre que la gloire. Gamin attardé semblant condamné à être en rébellion contre un frère qu’il admire autant qu’il exècre.

Un mot rapide sur la présence au casting de Chris Bauer qui, alors que je le croyais condamné à jouer éternellement une variation de son rôle de gardien de prison dans « Prison Break », continue de me prouver ici (après l’avoir trouvé excellent dans la non moins excellente « For all mankind ») qu’il peut absolument tout jouer !

 

Mais revenons à nos coqs en slip de bain : si j’utilise « semble » (ou une variation) tous les deux mots en parlant d’eux, ce n’est ni un hasard, ni un manque d’inspiration.

Tout n’est qu’apparence dans ce monde. Comment les entretenir, comment les utiliser dans un seul but : amener du monde autour de l’arène.

Ce sacerdoce est particulièrement prégnant pour Jack dont on n’arrive pas à déterminer s’il souffre ou s’il se délecte de l’image de méchant (ou « heels » dans le jargon du catch) qu’il s’efforce de véhiculer.

Mais là où la série m’a conquis, c’est sur sa volonté de ne pas tomber dans la facilité. Alors que la fin de cet épisode me paraissait cousue de fil blanc, le show révèle qu’il n’a pas peur d’explorer la dualité de ses personnages : les bons gars peuvent être des salauds pour qui la fin justifie les moyens et les salauds sont aussi des victimes qu’on cantonne à ce qu’ils ne veulent pas être.

L’épisode se termine alors sur ce constat froid, implacable ; offrant un précepte parfait à la série :

«Don’t matter, it ain’t real… »

 


En vous remerciant, bonsoir !

lluBiE 0007 : Retour vers le futur

Pré Scriptum : 

 

« Nous sommes tellement esclaves du temps, de sa chronologie. A présent, je ne suis plus sûr de croire aux fins et aux commencements. »*

                                                           

Cette lluBiE aurait dû être écrite en 2017.

Avant-hier, en feuilletant mon cahier de brouillon pour y compulser les notes prises pour la prochaine critique (Spoiler alert, ce sera à propos de « Heels »), je suis tombé par hasard sur les gribouillages que j’avais amassés en regardant le film lors de ce glorieux mois de février 2017.

Je me suis donc replongé dans l’œuvre avec toute l’avidité d’un gosse qui redécouvre un jeu qu’il a tant apprécié : mes avis de 2017 et de 2021 allaient-ils coïncider ?

Sans plus attendre, voici le verdict :





Salutations,

 

La science-fiction, c’est quelque chose de différent pour pratiquement chacun d’entre nous.

Pour les uns, c’est « Predator », « Alien » ou « The thing ». Pour d’autres, c’est « Star Wars », « Le cinquième élément » ou « Les gardiens de la galaxie »

Il y en a pour qui cela se limite à « 2001, odyssée de l’espace », « l’armée des douze singes » et « eXistenZ » et il y aussi ceux qui ne vont jurer que par « Matrix », « Inception » et « Bienvenue à Gattacca », alors que...(pas besoin d'en faire un pataquès non plus, vous l'aurez compris, cette liste est non-exhaustive.)

 

Et puis il y a ceux qui, comme moi, trouvent leur compte dans tous les sous-genres. Qui vont avaler avec autant de plaisir la « hard science-fiction », le « cyberpunk » et le « space-fantasy » (pour ne citer que ces subdivisions).

 

Comme pour les chips, le plaisir tient dans le fait d’aller chercher de quoi picorer, de trouver plus ou moins facilement ce qui nous rassure et nous remplit.

Loin de moi l’idée de comparer les pommes et les poires, mais je ne vois aucun problème à supporter du Jar-jar pour profiter d’Obi-Wan, de ramer pendant 1h20 pour suivre « Primer » sans pour autant être sûr à la fin d’avoir tout compris, ou encore, n’en déplaise à mon ami N, de passer au-dessus de la froideur émotionnelle de Nolan pour m’exalter devant sa mise en scène.

Tant que la somme des qualités dépasse suffisamment celle des défauts, le plaisir, certes parfois coupable, est souvent au bout ; comme quand on finit le paquet de rondelles grasses de pommes de terre : on sait que ce n’était pas ce qu’on peut qualifier de repas équilibré, mais on en est pas moins rassasié !

 

Mais il arrive quelques fois, histoire d’en venir au fait, qu’un film de S-F soit les deux à la fois.

Un bon repas et une crasse.

 

Pour autant, « Arrival » est un film de science-fiction peu orthodoxe.

On y suit une experte en linguistique comparée (Amy Adams) à qui on demande de répondre à la question du siècle : « qu’esse qui nous veulent (d’abord) les bonshommes qui viennent de débarquer dans leurs coques volantes ?? »

Ici, point question de bataille intergalactique, de jump-scare ou de surenchère d’effets spéciaux tout court...D’ailleurs, pas besoin d’imaginer ce que le début du film aurait donné s’il avait été mis dans les mains de, pour ne citer que lui, Roland Emmerich : ne résistez pas au plaisir (coupable) de vous refaire « Independence day », et vous le saurez !

 

 

Pour sa part, Denis Villeneuve (le réalisateur) fait corps avec ses personnages, filmant sans fard la tension qui s’installe à l’annonce de l’apparition d’OVNI dans le monde entier.

On reste à échelle humaine du début à la fin, suivant le personnage d’Adams pas à pas, partageant en temps réel ses incompréhensions, ses découvertes et ses épiphanies sans aucun effet de manche. 

Avec son jeu tout en retenue mais nuancé à souhait, l’actrice compose un personnage dont le cheminement personnel a des répercussions globales, comme une ondulation de l’eau qui se transforme en vague. Devenant une sorte de Prométhée du 3éme millénaire, elle nous amène à questionner notre rapport au temps, notre croyance aveugle en sa linéarité.

En filigrane autour de ces considérations sur le déterminisme, le réalisateur nous fait la démonstration de sa maitrise de la narration en ne laissant pas de côté les répercussions que l’arrivée de visiteur d’une autre planète aurait immanquablement sur notre civilisation (la pandémie que nous subissons n’a d’ailleurs fait que renforcer son propos) : de l’équilibre géopolitique à la frénésie d’une catégorie de média, du fanatisme rampant et instantané qui se développe dans la société à la militarisation de la crise ; tout y passe à la faveur de scènes aussi sobres qu’efficaces. 

Il faut aussi souligner l’apport de la bande originale qui arrive, quasiment à elle seule, à apporter ce surplus de tension nécessaire pour nous garder sur nos orteils.

Mention spéciale à Max Richter, qui accompagne le prologue et l’épilogue à l’aide d’une mélodie dont la profondeur qui n’a d’égale que sa beauté dont il a le secret (Il m’avait complètement bouleversé avec son travail sur la série « The Leftovers »).

 

Enfin, je me dois de revenir sur Villeneuve qui, avec « Blade Runner 2049 » et « Dune », se pose décidément en messie en devenir de la S.F.

Impossible d’écrire sur ce film sans parler de sa mise en scène élégante et concise. Sous ses airs faussement low-key, son film se pare avec homogénéité de plans tout simplement magnifiques. Le genre de tableau qui fait que l’on comprend que le garçon sait comment sublimer le genre qu’il investit.

« Awe and wonder »

Voici les mots dont je me suis servi pour décrire mon sentiment en admirant certaines prises de vue.

Au final, c’est ce pourquoi je regarde de la science-fiction, pourquoi je l’adore depuis que je suis petit, et pourquoi je la regarderai encore longtemps. 

 


En vous remerciant, bonsoir !

 

 

 

 

 

 

 

 

*La traduction de ce passage est littéraire...Pourquoi ? Parce que je suis élitiste, et que celle de la version française ne me satisfaisait pas...Deal with it...

criTiQue 0033 : Y a-t-il un docteur dans la salle ?





Salutation,


J’ai un aveu à faire :
Quelque fois, je me mets à la place de Mr. Hollywood…
Sur papier, il y a vraiment des choses qui paraissent être une trop bonne idée pour dire « non » :
« Une série avec Alec Baldwin, Christian Slater et Joshua Jackson comme leading men ?
Je signe où ? »

A la vue du premier épisode, la pertinence de cette décision m’apparait déjà beaucoup moins évidente…
Le fantastique regard de fou-furieux qui ouvre la série nonobstant, je suis quand même bien en peine de conjurer, à ce stade, énormément d’intérêt à regarder une série dont la fin est si manifestement actée : on a affaire à un psychopathe qui va finir par se faire prendre après avoir infligé d’innommables sévices à tout un tas de personne pendant...5 ans
Pourtant, il ne m’a pas fallu 45 minutes pour le comprendre : ce type est une clinche et le show ne m’aide pas du tout à saisir pourquoi ils ne sont que deux (non, soyons honnête : trois) à l’avoir compris…et encore moins pourquoi il faudra 5 ans pour le coincer !
En effet, dès la fin des 10 premières minutes, Baldwin (la nouvelle Rolls-Royce des seconds rôles) et Slater (Mr Robot lui-même, excusez du peu) sont déjà sur son cas ! (il y a aussi un infirmier qui a le temps de réaction d’une moule trop cuite).

Alors qu’est ce qui va faire le jus de cette série ?

Pour commencer, impossible de ne pas revenir sur le casting.
Evidemment que le Dr Dunscht (quel nom de merde) est charmant ! C’est Joshua Jackson !
Avec son sourire blendamed livré avec fossettes, son regard mi dieu Grec- mi chien battu et ses manières débonnaires ; il charme son monde avec aisance et charisme…Joshua Jackson quoi !

Petite parenthèse pour préciser que le rôle devait au départ revenir à Jamie Dornan (aussi connu comme « Mr Grey » pour les plus malchanceux d’entre nous), et je dois dire que même si Dornan a prouvé qu’il pouvait faire un bon psychopathe (non non, pas avec Christian, mais dans la série « The Fall »), Jackson, avec son petit air de Doug Ross (qui a la ref ?), est parfait pour le rôle.

La série promet aussi de mettre en avant le personnage joué par Grace Gummer (aussi vue dans « Mr Robot ») qui fait toujours du bon travail avec ce qu’on lui donne !
Si on ajoute Rolls-Royce (Baldwin) et Mr Robot (Slater), on peut dire sans se tromper qu’on est parti pour une série de performance de haut vol qui justifie, de manière argumentable, à elle seule de regarder la série…

Est-ce assez ?

Non bien sûr et, heureusement, on comprend tout de même à la vue de cet épisode que l’on est sur le début de la fin pour le Dr maboul.
Ce n’est malheureusement pas très clair et peut-être (sans doute ?) que la vision du deuxième épisode aurait mis les points sur les « i » de ce coté.
Mais il semble bien que la série va plutôt se centrer sur le combat de nos deux vétérans (Baldwin et Slater donc) pour s’assurer que le personnage titulaire ne puisse plus poser ses doigts sur un bistouri, et je dirais qu’il y a là matière à creuser : comme dans beaucoup de série, c'est clairement dans les ellipses de cet épisode que va se trouver le jus dont je parlais plus haut...wait and see then...

En parlant de bistouri, deux choses :

1) J’espère que le « medical gibberish » sera réduit au minimum, je sais que c’est censé faire « pro » mais sincèrement, l’effet de style est plus agaçant qu’efficace.

2) Pour autant, les scènes se déroulant dans la salle d’opération sont redoutables : elles rendent parfaitement compte du malaise à la vue de cet homme dont on ne sait pas trop s’il est incroyablement inapte ou totalement fou…A le voir (et l’entendre) pratiquer, on ne peut s’empêcher d’avoir la nausée…

Rendez-vous donc après le dernier des 8 épisodes pour vous dire si cette chronique d’une chute annoncée en valait la peine !


En vous remerciant, bonsoir !