séries, films, llivres, musique et autres ennuyeuses lluBiEs d'un activiste de salon...
lludovic a écrit un ROMAN ! intéressé ? clique !
Ne ratez aucun post ! --> likez ma page FACEBOOK
Envie de plus de contenu ? --> suivez-moi sur INSTAGRAM
(Sinon, y a aussi TWITTER)
criTiQue 0006 : ça ira mieux demain...
criTiQue 0005 : En voiture Simone !
« Funeral » est arrivé et comme c’est souvent le cas il a, quasiment immédiatement, divisé l’intelligentsia culturelle mondiale : chef-d’œuvre ou sous-merde ? Apparemment, il ne pouvait être que l’un ou l’autre…
Ceci étant dit, je n’aurais pas aimé être Win Butler au moment d’accoucher de son successeur…
Bizarrement (ou pas) « Neon Bible » (sortis 3 ans plus tard) n’a réussi qu’a agrandir le fossé entre les sceptiques et les conquis et, de mon coté, j’ai mis encore plus de temps à me résoudre à me forger un avis…
« La Banlieue » donc, là où le club des 7 (incluant, faut-il le rappeler, un couple et une fratrie) était encore une fois attendu au tournant.
(de façon plus assumée que ses prédécesseurs) « The Suburbs » est un album à thème, et sa grande réussite est de ne jamais laisser le dénominateur commun étouffer l’album. Chaque plage est prétexte à une exploration d’une des facettes du sujet par un retour dans le temps (très bien illustré sur la pochette) et le LP forme un tout cohérent qui est fait pour être écouté de bout en bout SANS, pour autant, qu’une chanson, sortie de son contexte, perde en qualité (ce qui n’est pas le cas, par exemple, sur l’excellent « The Hazards of Love » des « Decemberists »)
Cela sonne rarement comme un compliment, mais dans ce cas ci, il n’en est pas de beaucoup plus beau : Arcade Fire nous fait du « Arcade Fire », c'est-à-dire une musique inventive, mélodique, électrisante, et versatile…
Mais plus que tout « The Suburbs » est l’album d’un groupe qui assume son succès tout en restant fidèle à sa ligne artistique, plus ‘mainstream’ que les précédents, il en est pas moins intéressant, riche et envoutant…
En vous remerciant, bonsoir !