criTiQue 0002 : Quand la musique est bonne

 

 Salutations, 

 De prime abord il y a 2 liens évidents avec ma précédente publication : Jack White et ce qui a certainement dû être un autre concours d’adjectifs entre critique. Parlons d’abord du second lien si vous permettez. Pour être tout à fait honnête (et si mes souvenirs ne me trahissent pas), je n’ai lu qu’une seule critique de cet album mais je ne peux pas imaginer qu’une galette ayant un son aussi distinctif n’ait pas provoqué une frénésie lyrique. Je les vois d’ici, pleines de fantômes et de maisons hantées et de voyage en Irlande ou en Écosse, pleines d’allusions gothiques et baroques, de références macabres et d’imageries sinistres (j’en passe et des meilleurs). Moi-même je pourrais écrire des heures durant une analogie (d’ailleurs on y entend « ogie »….désolé…vraiment pardon, je n’ai pas pu m’en empêcher) sur la fête foraine, passant les chansons en revues une par une pour étoffer mon propos. Je pourrais… néanmoins, je vais passer mon tour. Je ne suis peut-être pas à une contradiction près mais, en fin de compte, l’album ne vaut pas qu’on lui prête ses oreilles encore et encore parce qu’il enclenche efficacement l’imaginaire mais plus simplement parce qu’il est bon. Et je dis bien : « bon ». Je n’ai pas l’intention (non plus) de me lancer dans un dithyrambisme, qui serait, somme toute, surfait…Le problème étant que par les temps qui courent, un « bon album » est une denrée assez rare pour que tout ce qui est au dessus de la moyenne soit adoubé « indispensable de ta discothèque ». Mais, en ce qui me concerne, dire d’un album qu’il est « bon » est un compliment extravagant. Voilà qui est dit. Miss Elson nous offre 12 chansons de qualités (qui pour ne rien gâcher ont entièrement été écrites par ses jolies mains), un album cohérent que l’on peut laisser courir sur toute sa longueur sans ressentir d’ennuis ou d’impatience, sans baisse qualitative à aucun instant. 42 minutes et 28 secondes de.......... (à vous de choisir parmi les différents adjectifs à connotation positive se rapportant au gothique et/ou au baroque et/ou au surnaturel et/ou au mortuaire et/ou au voyage en terre Irlandaise et/ou Écossaise de la langue française), vous faisant passer un moment agréablement dépaysant Il est maintenant temps d’en venir au premier lien. Car voyez vous, Miss Elson est réalité Miss Jack White. Jacko whitestripestheraconteursthedeadweather white en personne. Pourfendeur du digital, combattant pour une musique plus humaine, authentique et spontanée. Le ‘Ken-le survivant’ du rock (comme dirait mon ami N.) a produit l’album de sa dulcinée et à gracieusement offert ses services à la batterie pour l’enregistrement. Est-ce que « The ghost who walk » vaut mieux que les centaines d’autres albums bidouillés dans un garage par des quidams en quête d’exposition médiatique…Je ne sais pas (je ne pense pas). Le fait est que la connexion de White au projet (aussi lointaine soit elle) poussera certainement un grand nombre de personne à se laisser aller à la curiosité d’entendre « l'amoureuse de Jack White » chanter et, dans ce cas ci, j’ai envie de dire que c’est tant mieux pour elle et tant pis pour les quidams. L’album est bon et Karen Elson n’a pas à en rougir (je préfère préciser que le jeu de mot n’était, cette fois-ci, pas intentionnel) Pour ma part, je n’ai pas choisis d’écouter l’album de la rousse parce qu’elle s’est mariée avec Jacko. En fait la raison est un peu plus honteuse encore : je ne peux pas résister à une belle femme qui chante du rock, du folk ou du blues…Je sais c’est pathétique…Je connaissais Elson de nom comme un des 2 filles qui avait repris ‘je t’aime, moi non plus’ sur ‘Monsieur Gainsbourg revisited’ et je l’avais gougeulée (recherché sur googleTM) au moment de son apparition dans un clip de son futur mari (l’excellent ‘Blue Orchid’) parce qu’elle est rousse (ma propre dulcinée ne démentira pas mon intérêt pour les dames au cheveux feu). C’est peut être bien la plus belle réussite de l’album (et aussi pour cela que j’ai choisis de publier mon opinion sur le sujet), c’est qu’en le mettant dans son lecteur ou sur sa platine (ou en appuyant sur ‘télécharger’), on pense que l’on va écouter l’album du "mannequin rousse qui est mariée à Jack White" et quand on a terminé on se dit (avant de le remettre) ‘il est pas mal du tout l’album de Karen Elson’ Reste à savoir si elle a vraiment quelque chose dans le ventre (artistiquement parlant bien sûr) je sais que la belle est en train de prendre le temps de défendre son album sur scène mais je serais curieux d’entendre son second essai. Faire un bon album c’est trouver un bon concept, faire 2 bons albums c’est avoir du talent… Vous pouvez constater par vous même si la belle est à votre goût dans cette vidéo de 'The ghost who walk' en condition live (tournée par Monsieur) où l’on peut voir que Karen à eu le bon goût d’apprendre la guitare (et entendre la magnifique addition du ‘Pedal steel’ à cette chanson qui représente bien l’album éponyme) ----------------------------------->à voir ici En vous remerciant, bonsoir !

4 commentaires:

V@ness a dit…

Les rousses sont les meilleures. Tout un monde artistique est créé autour de cette dame, tant vestimentaire que musical... On dirait une musique d'un autre temps! C'est vraiment super!

V@ness a dit…

Et pas besoin d'écrire une tartine pour dire cela :-)

timskaya a dit…

il a un nid de roux ici? AU SECOURS!!!!

timskaya a dit…

heu c quand que tu fais un nouveau truc???